Bonjour et joyeux Noël à tous!
Mon petit cadeau pour les fêtes : des recettes mahoraises!
Comme je vous l'avais dit dans un article précédent nous avons participé à un cours de cuisine mahoraise il y a une vingtaine de jours.
Au menu :
- tchari ya manga
- salade de pwédza et manga
- felki m'voungué la nadzi
- poisson capitaine d'un bateau vert et blanc
Alors ça donne envie hein?! Effectivement c'était bon mais c'était long!
Ah on me dit dans l'oreillette que vous avez besoin de traduction... je vais faire mieux que ça, je vais vous les montrer!
Tchari ya manga = achards de mangue verte (ici surmonté d'un Lorrain). Tomates, oignons et mangues.
Salade de pwédza et manga. Tiens je vais pas vous dire ce que c'est le pwédza, essayez donc de deviner! Donc le pwédza est coupé en morceaux, ce sont les bouts rouges tout autour.
Felki m'voungué la nadzi = brèdes mouroungue au lait de coco. Oui alors c'est vrai que ça donne pas très envie, mais c'était bon et très fort en coco!
Le capitaine
Question préparation, le pire c'était les brèdes! A côté équeuter les haricots, c'est de la rigolade!
Voilà le truc, faut enlever chaque petite feuille et faire attention à pas mettre les tiges qui sont trop dures :
Au début tout le monde s'y met et petit à petit l'atelier brède est déserté, seuls les braves (ou les pas assez rapides pour avoir pris la place dans les autres ateliers) restent!
Plus drôle maintenant, on a appris à faire du lait de coco.
Étape 1 : casser la coco
Selon notre Maïté locale, trois coups de marteau sur les nervures de la coco suffisent. Et dès qu'il y a un truc pas fin à faire, je suis toujours la meilleure : 4 coups et deux moitiés parfaites!
Et quand on ouvre la coco, c'est l'eau de coco qui coule pas le lait... beh non ce serait trop simple.
Étape 2 : râper la coco
Pour cette étape, il faut l'outil adéquat : la chaise avec grattoir à coco intégré (c'est le petit bitognio qui est entre mes genoux sur la photo ci-dessus).
Le conseil de Maïté : ne pas appuyer trop fort pour ne pas faire de trop gros morceaux, et tourner au fur et à mesure.
Étape 3 : extraire le lait de coco
On rajoute un peu d'eau tiède et on malaxe les râpures de coco. Puis on fait des petites boulettes et on presse le jus au dessus d'une casserole, on tamise le reste pour tirer le plus de lait. Et on recommence une deuxième fois : eau tiède, on malaxe, on presse, on tamise.
Et évidemment ça n'a rien à voir avec le lait de coco qu'on achète en boîte, là c'est vraiment fort en coco!
